• Accès routier. De Baia Mare vers Sighetu Marmaţiei (distance de 67 km) sur la DN 18, par le Col de Gutâi, route Baia Mare - Vadu Izei – Sighetu Marmaţiei; De Satu Mare vers Sighetu Marmaţiei (distance de 100 km) sur la DN 19 parcours Satu Mare – Livada -Negreşti Oaş - Săpânţa - Sighetu Marmaţiei; La voie de Moldova vers Sighet est parcourue en passant sur la DN 18, de Suceava, par le col de Prislop (DN 18 de Suceava) et ensuite par Borşa (Borşa-Sighet 70 km) direction Borşa-Moisei-Vişeu de Sus-Petrova-Sighet.

Le Cimetière des Pauvres est un élément du Mémorial Sighet, à 2 km de la ville, à la sortie vers Satu Mare. Cet ensemble architecturel a été dédié à la mémoire des prisonniers politique morts ou exécutés dans les prisons, les camps et les déportations communistes, ainsi qu’à la mémoire des partisans tués dans les luttes contre la Sécurité d’Etat. Le développement de ce cimetière a commencé après 1997, lorsque le Mémorial des victimes du communisme et de la résistance a été déclaré – par la loi 95 – « ensemble d’intérêt national ».

Le Musée de Maramureş est un musée zonal dont l’aire de représentation est la région historique du Maramureş; la structure actuelle le place dans la catégorie des complexes museaux représentatifs au niveau national pour chaque région historique. Il s’agît d’un complexe muséal dont la dominante est ethnologique, avec une exposition en pavillon et qui est en plein air. Il comprend des sections d’histoire-archéologie, histoire de la culture, mémoires, sciences de la nature et plusieurs conservations in situ comme points museaux principaux dans les principales sous-zones de Maramureş.

Plusieurs renseignements sont disponibles sur le site web du musée: www.muzeulmaramuresului.ro.

Le Mémorial des victimes du communisme et de la résistance est représenté par le musée situé dans l’ancienne prison politique de Sighetu Marmaţiei et par le Centre International d’Etudes sur le Communisme, siège à Bucarest. Le but principal du monument commémoratif est de reconstituer et de sauvegarder la mémoire de certains peuples, du peuple roumain en particulier, auquel un demi-siècle a transmis une histoire fausse.

En 1897 les autorités austro-hongroises ont construit la prison de Sighet qui, après 1918, a fonctionné comme prison de droit commun. Après la Seconde Guerre mondiale, respectivement après 1945, les anciens prisonniers et déportés de l’URSS ont été rapatriés ; en 1948, la prison est devenue le lieu de détention d’un groupe d’élèves, d’étudiants et de paysans de Maramureş. En 1950, plus de 100 dignitaires de partout dans le pays ont été amenés au pénitentiaire de Sighet ; ce groupe comprenait d’anciens ministres, académiciens, économistes, soldats, journalistes et politiciens ; les peines de certains d’eux ont été sérieuses, tandis que certains d’autres n’étaient pas même jugés. Les conditions de détention, l’humiliation et la dégradation faisant part du programme d’extermination.

En 1955, après la Convention de Genève et l’admission de la Roumanie communiste dans l’Organisation des Nations Unies, certains des détenus politiques des prisons roumaines ont été pardonnés, tandis que les autres ont été transférés, y compris en conditions d’assignation à domicile. Mais, des presque 100 détenus de Sighet, 54 était morts déjà à ce moment-là. Au cours des années suivantes, d’autres prisonniers politiques ont vu la prison de Sighet, surtout ceux qui étaient « en transit » vers l’hôpital de psychiatrie de la localité. En 1977, la prison a été désaffectée et sa détérioration a commencé ; ensuite elle est devenue une fabrique de balais, un dépôt de sel et, enfin, une ruine désolée.

Le Festival de traditions d’hiver « Marmaţia », le plus grand festival d’hiver de Maramureş, il a lieu annuellement dans les rues de la ville. Son moment principal est la parade des groupes et des ensembles en costumes populaires, spécifiques à la zone d’origine des participants ; il y a aussi des personnages en masque, des cavaliers et des chariots embellis.